Mot du Promoteur
Certains instituts d’outre-mer se fondent sur des idées selon lesquelles chaque enfant constitue un miracle et le travail est un appel de Dieu. A ces idées s’ajoutent certaines influences venant des Etats-Unis pour les plus créationnistes d’entre elles. Là-bas l’État leur impose le respect de l’obligation académique de l’ordre public, des bonnes mœurs et le contrôle pédagogique. Leur marge de manœuvre reste vaste. Une liberté dont elles ne sont pas près de s’acquitter comme l’affirme Luc Bussière, Président de l’Association des Établissements Scolaires Protestants Évangéliques Francophones (AESPEF) : « sous contrat, il faudrait faire une coupure franche entre les matières classiques et la foi , alors que pour nous, notre religion respire de toute part ». Au Cameroun, nous ne sommes pas si éloignés car chaque IPES autorisé est soumis à l’obligation du respect du programme ministériel. Seulement ce ministère se souciant d’une relative insuffisance, parle du minimum du programme prenant la laïcité de notre pays en compte. A l‘Institut Supérieur Évangélique des Technologies Appliquées et de Gestion (ISETAG), au-delà des enseignements classiques, s’ajouteront de nouvelles matières dont les enseignements sur la Bible . D’ailleurs Albert Einstein affirme que « la science sans la religion est boiteuse, la religion sans la science est aveugle » et nous partageons cet avis.